Compte-rendu du GPLD du 20/12/2018
Etaient présents :
Pour la DSDEN : le DASEN, Elisabeth Peillier (SG), Matthieu Grenier (directeur de cabinet), Valérie Deschler-Bouladoux (IEN-IO), Carole Gachard
Pour IDFO : Frédéric Chappe et Frederic Pommier
Pour le SNPDEN : Marina Paulmier, Stéphanie Descamps, Gérard Grether, Nicolas Laurent.
Le SNPDEN prend la parole pour faire une déclaration informant le DASEN du mécontentement des perdirs suite à l’annonce du ministère en CAPN de diminuer le quota de HC. Malgré le recul du ministère sur cette situation, le SNPDEN insiste sur les méfaits d’une telle décision sur des perdirs fatigués par les évènements et les tensions actuels dans les établissements.
ID reprend les propos du SNPDEN et ajoute la colère des perdirs face au mépris affiché du ministère en CAPN mais aussi dans les situations de tensions actuelles avec les usagers et les enseignants. Nous informons également le DASEN de possibles actions de contestation des chefs d’établissements en réponse à ce mépris.
Le DASEN réaffirme son soutien aux chefs d’établissements et remercie en particulier les proviseurs pour leur très bonne gestion des manifestations lycéennes de décembre.
De plus, le DASEN nous informe des contraintes budgétaires importantes à la rentrée 2019 avec l’obligation de rendre 44 postes d’enseignants du 2nd degré et les risques de tensions liées au quota d’HSA dans les répartitions de DGH.
Enfin le DASEN nous indique son mécontentement face à l’usage abusif des enseignants de l’outil de déclaration SST et de la demande de recours systématique au CHSCT pour des situations absurdes. Lors du prochain CHSCTD, il va sérieusement recadrer les syndicats enseignants sur ce point. Il demande également aux chefs d’établissement de ne pas utiliser cet outil dans des situations qui peuvent se régler par une communication directe avec la DSDEN.
Ordre du jour :
Les Réformes des lycées (LGT et LP) et les conséquences sur les paliers d’orientation :
- Les perdirs interpellent le DASEN sur le manque d’informations relatives à la Réforme des lycées et leurs difficultés pour renseigner des familles qui vont très bientôt entrer dans des phases de décision pour l’orientation de leurs enfants.
Le DASEN nous informe que Monsieur le Recteur organisera des réunions d’information pour les chefs d’établissements fin janvier afin de répondre à l’ensemble de nos questions. De plus, les nouveaux programmes et la carte des options en LGT devraient être disponibles mi-janvier.
- Les perdirs reviennent tout particulièrement sur le défaut de communication concernant la voie professionnelle. Le DASEN avoue ne pas avoir plus d’informations et il apprend par un chef d’établissement que le groupe de travail sur cette thématique ne se réunira que début mars. Nous lui indiquons donc notre difficulté à préparer une rentrée 2019 pertinente dans ces conditions et la difficulté de mettre au travail les enseignants pour la préparation pédagogique de cette réforme.
De plus, les perdirs informe le DASEN sur les conséquences de la mise en place des familles de métiers en LP sur les stratégies d’orientation des élèves de 3ème. Le DASEN prend note.
- Le DASEN nous informe qu’il n’a pas prévu d’implantation de 3ème Prépa Métiers en collège pour l’instant car il ne juge pas cette mesure pertinente du fait de l’absence de plateau technique dans la plupart des collèges.
Devoirs Faits et dotation en HSE :
Le DASEN nous indique que la dotation en HSE pour Devoirs Faits pour la période janvier – juillet 2019 est similaire à celle de l’an dernier (4929 H pour le département). Nous demandons que la répartition de ces heures prenne en compte les situations particulières de chaque établissement (services civiques, zone rurale, …). Le DASEN confirme que ses services tiendront compte de ces données dans le travail de répartition des moyens et la ventilation des HSE devrait avoir lieu mi-janvier.
Pour les REP et pour le 1er degré, les HSE Accompagnement Educatif et les HSE Devoirs Faits seront distinctes ; ce ne sera pas le cas pour les REP 2nd degré.
Réforme Territoriale et les conséquences sur les missions des perdirs :
Nous évoquons les propos du ministre sur la possibilité de transformer les écoles en EPEP (Etablissement Public d’Enseignement Primaire) et la modification importante du statu des principaux dans cette mise en place. Le DASEN nous informe qu’aucune information officielle n’a été diffusée pour l’instant mais qu’il y a des discussions sur la possibilité de mise en place d’une Ecole de Socle avec des principaux comme chefs d’établissement de ces nouvelles structures. Il évoque toutes les difficultés liées à cette réforme (collectivités différentes, statut des directeurs d’école, modification des missions des principaux, fin des catégories d’établissement, …). Si ce projet devait être mis en place, il ne le serait que dans le cadre de la réforme territoriale et il ferait suite aux réformes successives (régions, rectorat, départements, …).
Les perdirs insistent sur la nécessaire prise en compte par le ministère du changement de statut des chefs d’établissements et l’obligation pour le ministère d’adapter la rémunération aux nouvelles missions.
Mise en place d’un groupe de travail départemental sur les risques psychosociaux
Le SNPDEN réitère sa demande de mise en place d’un groupe de travail départemental sur les risques psychosociaux pour les perdirs (demande faite en février 2018). Le DASEN nous confirme qu’il avait la demande à la Rectrice Bisagni mais cette demande a été faite juste avant le changement de Recteur et il va donc refaire cette demande auprès de M ; le Recteur.
Questions Diverses
Le DASEN demande aux proviseurs présents leurs ressentis face aux manifestations lycéennes ; les proviseurs le rassurent car ils pensent que leurs élèves n’ont pas l’intention d’aller vers des manifestations violentes mais plutôt vers des débats constructifs avec les directions d’établissement.
Nous interpellons également le DASEN sur le climat scolaire tendu dans certains collèges qui obligent les chefs d’établissements à prendre des sanctions d’exclusion et nous lui demandons de bien rappeler le cadre légal de la mise en place de ces sanctions.