Compte Rendu GPLD _ 4 février 2019
Pour la DSDEN / Mme Hébrard, Mme Saint-Hilaire, Mme Erhart et M.Pinault
ID FO représenté par M.Larchevèque Guy et M.Dubreuil Damien
SNPDEN UNSA représenté par Mme Rippe Isabelle, Mrs Gajewski Eric, Roul Thierry et Thomassin Christophe.
Sujets abordés :
- Réformes des lycées
Il est regretté que les professionnels aient le même niveau d’information que le public, en temps réel. Il existe un fort risque d’emplois du temps non finalisés en raison de la complexité de mise en œuvre.
Il est rappelé que tous les élèves seront affectés sur leur établissement de secteur au sortir de la classe de 3e.
Des dérogations pour convenance personnelle pourront bien sûr être formulées :
- La règle déjà appliquée lors du passage école, collège sera appliquée : à savoir si 10 places vacantes, et 11 demandes de caractère identique : refus pour les 11 demandes. Principe des blocs.
- La Dasen souhaiterait que soient pris en compte la sécurisation des parcours, avec une dérogation accordée pour continuité pédagogique (exemple, permettre à un élève CHAM J.Verne de pouvoir accéder à Guez / de la CHAP M.Pallet vers LISA etc…ainsi que les parcours scolaires particuliers
Note de la Dgesco, demandant une bienveillance pour les arts
- La Dasen souhaite que que les moyens affectés au lycée aujourd’hui soient conservés en juin, sauf à accompagner l’ouverture de divisions pour les lycées accueillant un plus grand nombre d’élèves de leur secteur. En clair, pas de fermeture de division, mais ouverture possible.
Sections sportives et sections euro : même fonctionnement que l’an passé.
Pas de sectorisation des lycées pro.
- RGPD
Point fait sur le cahier des charges rédigé par les syndicats. Demande au DPD académique de proposer une formation dans le cadre des réseaux ECLORE.
Question posée sur la convention ou contrat de sous-traitance de la collectivité.
Il est rappelé le risque encouru par les chefs d’établissement, et la difficulté de construire le registre de l’établissement sans connaissance du registre national, académique et celui de la collectivité.
- DGH
L’autonomie des établissements est questionné.
Le mode de calcul (E/D) des dotations globales réduit de plus en plus l’autonomie pédagogique des établissements. Ce mode de calcul est maintenant clairement établi : un horaire plancher pour assurer les enseignements réglementaires des grilles horaires sur la base d’effectifs plafond ; une marge dite d’autonomie qui doit financer les enseignements à effectif réduit (LV, sciences…), l’accompagnement personnalisé, les groupes de LV2 supplémentaires, le co-enseignement, les sections européennes et sportives, les classes bilangues, les options (latin…), la chorale…
Quand le reliquat de la DGH sert de variable d’ajustement à la dotation pour ‘Devoirs Faits’, on pose alors le principe d’utilisation de moyens destinés à tous (collège 2016), maintenant destinés à quelques uns.
Devoirs Faits
L’objectif des 4h par division semble impossible à tenir. Mme la Dasen insiste sur l’importance de ce dispositif, propice à poser la question du travail personnel de l’élève, du lien à la famille, bref à l’accompagnement personnalisé du jeune.
Les échanges pointent rapidement la réalité des établissements, à savoir le très faible engagement des enseignants. L’acte essentiel du soutien pédagogique et de l’étayage doit-il être confié aux AED, voir aux services civiques ? Pourquoi ne pas questionner les 26h d’enseignement ?
En terme de proposition, est suggéré l’idée de pouvoir travailler en amont sur les sous services, qui pourraient être réservés à ‘Devoirs Faits’ en limitant la construction de petits bmp couteux en raison des heures de communes non limitrophes… Préserver en fait au maximum les heures à un service devant élève.
Partage de postes
Des montages possibles sont envisagés entre collège et lycée.
- Relation à la collectivité
Dans le lien au département, il est salué l’envoi par la DSDEN de l’appel à projets ARC2025. Les actions proposées par le département sont jugées de qualité.
Toutefois, sont évoquées les difficultés de relation au directeur de l’éducation. Sont évoqués également les courriers adressés par des chefs d’établissement, tout comme dans un cadre intersyndical, au président du département, restés sans réponse.
En dernier point, a enfin été abordé la question des Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux ( lien ) et le lien aux réalités du département.